samedi 28 juillet 2012

Au château !

Lorsque nous avons décidé de notre petite virée périgourdine, le hasard a voulu que France 3 diffuse son émission "Des Racines et des Ailes" sur la Dordogne. A cette occasion a été présenté le château de Bridoire, prêt à ouvrir ses portes aux visiteurs après 22 ans d'abandon et de batailles avec l'administration pour le sauvegarder.

L'article ci-dessous (trouvé ici) est un peu long, mais mérite d'être lu car il met en lumière les risques qui pèsent sur notre patrimoine et sur le courage de passionnés qui se battent pour le défendre.

Château de Bridoire, 22 ans au créneau
Sur la commune de Ribagnac, à douze kilomètres au sud de Bergerac, se situe un magnifique château médiéval dont la construction s'est échelonnée du 12e siècle au 19e siècle. Quatre tours rondes à mâchicoulis cantonnent leurs extrémités, et une cinquième, grosse tour ronde, épaule l'angle saillant des deux corps de logis. A l'extérieur le pigeonnier carré, à pans de bois, construit sur neuf piles rondes en pierre.
Durant la guerre de Cent ans, il était un repaire de pillards. Lors des guerres de Religion, la place tomba aux mains des Protestants, en 1560, et fut presque entièrement détruite par Monluc en 1568. Le château fut reconstruit sous Henri IV qui vint à Bridoire, mais à nouveau assiégé et démantelé sur les ordres du duc d'Epernon, en 1649. Il fut à nouveau restauré par la suite. Il devient, en 1806, par mariage propriété de la famille de Foucauld jusqu'en 1939. Le Père de Foucauld y résida par deux fois en 1911.

1978 Achat du château de Bridoire par une mystérieuse société sénégalaise
La société sénégalaise a pour actionnaire et gérant monsieur Boissier-Palun . Il a été président du Grand Conseil de l'AOF, ministre et ambassadeur du Sénégal, il est consultant à l'UNESCO, il fut l'avocat personnel de monsieur Houphouët-Boigny et de monsieur Jean Bedel Bokassa. Il est Grand Officier de la Légion d'Honneur.
Portes du château mal fermées, absence de gardien : le château devient rapidement la proie de visiteurs mal intentionnés. Au fil du temps les meubles, les tableaux, les tapisseries, un magnifique piano à queue... disparaissent en toute impunité. Le gérant ne semble pas préoccupé par son bien, il est devenu invisible. Le risque d'incendie est grand.
  • Le château de Bridoire (Dordogne) est sauvé1989 : le maire de Ribagnac créé "l'Association de sauvegarde du château de Bridoire " sur les conseils de la gendarmerie.
  • 1992 : l'Association obtient le classement d'office, en Conseil d'Etat, du château, du puits, du pigeonnier pour être remis en état, une procédure rarissime.
  • 1993 : Le doyen des juges français, représentant la France à la Cour Européenne des droits de l'Homme enquête. " Vous êtes en présence d'une affaire d'Etat, le propriétaire est très puissant, intouchable, protégé par tous les gouvernements. Quant à l'expropriation que vous souhaitez, vu le contexte elle est quasi impossible."
    "Nous laisserons dépérir ce château pour punir la population !" déclaration du propriétaire au député-maire de Bergerac lors d'un entretien à Paris. L'administration temporise.
  • 1997 : l'association finit par obtenir des travaux d'urgence sur le pigeonnier
  • 1998 : une grande manifestation médiatique est programmée dans la cour du château pour montrer aux Français l'état déplorable de l'édifice qui va disparaître. 16 personnes dont les responsables de l'association et les élus présents seront poursuivis devant les tribunaux par le préfet pour être rentrés dans un domicile privé. Ils seront tous relaxés et même félicités !
  • 2001 : Suite à une "maladresse administrative" sur le puits classé, l'Association est reçue au Ministère de la Culture par la conseillère du Ministre, l'expropriation est alors programmée.
  • 2003 : L'expropriation du château seul, sans son parc, est effective suite à une procédure qui est une première depuis le vote des lois, en 1913, sur les édifices classés. Le Ministère de la Culture nomme un gardien.
  • 2005 : Les premiers travaux sur les toitures du château débutent. Il nous aura fallu pratiquement 15 ans pour comprendre le pourquoi de cette histoire. Georges Bokassa, fils aîné de l' ex-empereur du Centre Afrique marié à une Bergeracoise explique que le château était bien destiné à sa famille. Mais les affaires de son père ayant mal tourné et ayant divorcé, le fils n'est jamais revenu en Bergeracois, le château est resté abandonné.
  • 2007 : octobre, Monsieur Boissier Palun, gérant de la société sénégalaise décède à Bruxelles.
  • 2009 : La cour de cassation met un terme à la procédure judiciaire engagée par l'ancien propriétaire, le château est définitivement exproprié au profit de l'Etat.
  • Juillet 2009 : Coup de théâtre ! Madame la ministre de la culture annonce que le château sera vendu à un privé au prix du marché immobilier. Pétition et manifestation font revenir le Ministère sur sa décision, la vente est différée...
  • Année 2010 : France Domaines met en vente le château en septembre. Mais l'ancien propriétaire exproprié et ses ayants droit sont prioritaires pour reprendre l'édifice pendant une période de 30 ans (droit de retour). Autant dire que Bridoire dans ces conditions, sans son parc ni l'entrée non expropriés, est invendable.
  • Année 2011 : La vente prévue fin janvier est stoppée. Le neveu de l'ancien propriétaire se manifeste auprès de l'administration. Il se met à la disposition de l'administration pour aider à solutionner le problème de l'entrée et du parc.
13 juillet : Bridoire a un nouveau propriétaire, Monsieur et Madame Guyot, propriétaire du château de la Ferté-Saint -Aubin dans le Loiret. Des professionnels de l'animation touristique et des amoureux du patrimoine. La commission a eu la sagesse d'écarter le risque de voir des constructions immobilières autour du château. La magie du lieu sera conservée.

Il aura fallu 22 ans de mobilisation d'une association soutenue par les médias. Une partie de bras de fer, relayée par les médias, entre trois acteurs : propriétaire, administration et association . Plus d'une vingtaine de procédures judiciaires. Finalement et c'est la conclusion, chaque fois qu'une association de citoyens et l'administration se sont mis à travailler ensemble dans la concertation, un miracle s'est produit, le Patrimoine en est sorti vainqueur. Une leçon à méditer pour tous.



 La chapelle
Le grand salon (avant)
  Le grand salon (après la restauration)
La salle à manger (avant)
La salle à manger (après la restauration)

La cuisine
Le grand escalier qui mène à l'étage...
... où de nouvelles restaurations sont à venir !

Il y a encore du travail ... ! 

Dans la cour du château, les propriétaires avaient eu la bonne idée d'installer des jeux en bois à destination des enfants : quilles, échec géant, palets...

Alors, si vous passez au sud de Bergerac,
allez visiter ce beau château !

vendredi 27 juillet 2012

Lascaux

Après avoir lire avec beaucoup d'intérêt la saga Les Enfants de la Terre (plus d'info, ici), j'avais envie de découvrir ce qu'on appelle la Chapelle sixtine de la Préhistoire : la grotte de Lascaux II. Notre passage dans le Périgor nous en a donné l'occasion. Nous avons fait partie du dernier groupe de la journée à effectuer la visite de la réplique de la grotte ouverte en 1983.

La grotte originelle a été découverte en 1940 grâce à un petit chien appelé Robot et à son maître, un jeune garçon de 18 ans, Marcel. A partir de 1948 et jusqu'en 1963, des hordes de visiteurs l'ont investie laissant entrer du gaz carbonique qui a favorisé la formation de calcite sur les peintures rupestres. Afin d'éviter à ces chef-d'oeuvres de s'abimer davantage, la grotte a été fermée et une "nouvelle" entièrement reconstituée a été ouverte en 1983 permettant de voir dans les mêmes conditions les réalisations de nos ancêtres homo sapiens sapiens vieux de quelques 18000 ans.



 Photos tirées d'internet (l'usage de l'appareil étant interdit dans la grotte)

Dans la grotte originelle, un millier de gravures et une centaine de peintures ont été recensés avec 650 animaux représentés (dont 60 % sont des chevaux) et seulement une seule représentation humaine (retrouvée au fond d'un puit profond de 6 mètres).

Les peintures sont très bien reproduites, montrant des effets de mouvements, de trois dimensions, de multitudes, particulièrement extraordinaires. C'était si beau que j'aurais souhaité en voir davantage, et si j'ai été émerveillée, cette visite m'a laissé un goût de trop peu.

jeudi 26 juillet 2012

Brantôme sous la pluie

Une réunion de famille devait nous amener dans le sud-ouest de la France pour le week-end. Sans enfants, nous en avons profité pour partir quelques jours avant pour une virée en Dordogne en amoureux !

Première étape : Brantôme, jolie petite ville aux portes de la Dordogne, que nous avons malheureusement vue sous la pluie, enfin le temps de notre déjeuner sous une terrasse couverte. Elle s'est arrêtée pour nous laisser déambuler sur les bords de la Dronne, ce qui lui vaut le nom de la Venise du Périgord !





La légende du nom de Brantôme

Ce fut une histoire incroyable qui commença au temps lointain de ce peuple que l'on appelait les Celtes. La jeune cité lovée dans la colline et caressée par une rivière tranquille cherchait son nom. Sa petite communauté s'agrandissait de jour en jour tant la vie y était douce autour de la fontaine extraordinaire et de sa source vénérée sortant du rocher.

Le seigneur du lieu réunit le conseil des sages pour rechercher un nom à la mesure de cet éden terrestre où régnaient le calme et l'harmonie. Toute la nuit les esprits phosphorèrent mais il n'en sortit rien de concret. Au petit matin le seigneur décida d'en appeler au ciel et brandit son épée étincelante vers l'azur en prononçant les paroles magiques. Un coin de brume alors se dissipa pour laisser place à une fée d'une grande beauté.
Le seigneur et les sages devant l'apparition se mirent à genoux et la fée leur dit :

"Bien-aimés, cette cité que vous avez créée doit recevoir un nom digne de l'éternité, par l'eau et le rocher je la nomme pour vous BRANTOME et je vous le dis, prenez-en grand soin. " Ainsi le sort en fut jeté et la belle vous accueille encore aujourd'hui. (source)

mercredi 25 juillet 2012

Déco de fête

Quelques trois mois plus tard, ca commence à sentir le réchauffé... qu'importe ! Voici la décoration que j'ai réalisée à l'occasion d'une fête de famille en mai.

Du turquoise et de l'anis pour une décoration gaie et printanière...
 

Mais pas de printemps en ce 19 mai : nous avions espéré le soleil, et c'est un temps de novembre que nous avons eu : pluie et température froide (11-13° C) toute la journée !

Heureusement, c'est la chaleur humaine qui a régné en cette belle occasion !

lundi 16 juillet 2012

Senor Balanciaga

Il y a quelques mois, lors de mon stage de stylisme, la prof, pressentant mon goût pour les lignes, m'avait recommandé de m'intéresser au couturier espagnol du début du 20e siècle : Cristobal Balanciaga.

Et, heureux hasard, le Musée Galliera, Musée de la Mode situé à Paris, proposait alors (et ce, jusqu'au 8 octobre 2012) dans le cadre d'un programme "hors les murs", c'est-à-dire installé sur le site de Docks en Seine, une exposition consacrée à Balanciaga.

Excellente occasion de découvrir l'homme et son oeuvre ! Grâce au site Auféminin.com dont j'ai repris une partie du dossier (la suite concerne la vie et l'évolution la maison Balanciaga après le décès de son créateur et est très intéressante, je vous invite à la lire  -il suffit de suivre les flèches-). Ce long article sera suivi de photos faites lors de notre visite de l'exposition mercredi dernier.

* * * * *

Maître incontesté de la mode du XXe siècle, Cristobal avait un credo : "Un bon couturier doit être : architecte pour les plans, sculpteur pour la forme, peintre pour la couleur, musicien pour l’harmonie et philosophe pour la mesure".

Un programme ambitieux, qui caractérise une vie au service du beau, privilégiant l'art de la construction et la rigueur des lignes.  


Légende photo : Portrait de Cristobal Balenciaga,
vers 1937


Une enfance en Espagne
Né en 1895 au Pays basque, Cristobal Balenciaga a consacré sa vie à explorer l’art de la mode sous toutes ses formes. Issu des rigidités formelles du XIXe siècle, il se lance très tôt dans une recherche de l’élégance moderne, dont il fait presque une religion. Il fonde à Paris en 1937 sa maison de couture au 10 avenue George V, après avoir débuté dès 1918 en Espagne, d’abord à San Sebastian, puis à Madrid et à Barcelone.

Le roi de la couture
Ses créations lui valent très tôt d’être couronné "roi de la couture parisienne". Ses clientes inconditionnelles s’appellent la duchesse de Windsor, Pauline de Rothschild, Barbara Hutton, la comtesse Mona Bismark, car Balenciaga est très vite plébiscité par les "reines du Gotha". Succès, gloire et élégance… les défilés se succèdent au 10 et ne se ressemblent pas. Le couturier invente entre autres le tailleur semi-ajusté (cintré devant, vague derrière), la robe- tunique (le principe d’une robe en deux parties qui effleure à peine la taille), puis la robe-chemise et la fameuse Baby Doll. Pourtant, après trente ans de règne, Monsieur Balenciaga décide de fermer sa maison en mai 1968.

Sortie de scène
Privilège de l’âge ou conscience soudaine qu’une autre époque se préparait et qu’il était temps de passer le flambeau ? Toujours est-il que peu après, celui qui s’était retiré dans toute sa splendeur disparaît sans bruit, comme il avait vécu. Autant le couturier avait su rechercher les privilèges de la lumière, autant l’homme préféra toujours les ombres de la discrétion.

Un exemple de style : la robe-traîne
Emblématique du style de Cristobal, la robe ci-dessus robe dont la construction est une perfection, alliance de la pureté et de la féminité, composition entre le droit et le courbe. Le détail en plus : le chignon qui reprend la forme des pans de la robe.
Une création qui permet de comprendre pourquoi les admiratrices de Monsieur Balenciaga disaient que "nul n’est besoin d’être belle pour porter ses vêtements, ce sont eux qui vous rendent sublime".
Duchesse
Manches, plissés, cols en corolle et tombés fluides… Balenciaga cultivait l’art de l’éblouissement, cet instant de grâce où soudain le vêtement prend forme, se tient, vit, devient parfait.

Telle cette robe longue, très duchesse de Windsor, avec un haut travaillé comme une petite cape de toreador. La robe est construite en fourreau, qui tombe en s'évasant pour exacerber la féminité et allonger la silhouette.


 Légende photo : Robe longue,
Balenciaga Archives Paris, 1947.

Corolle
Une robe construite en corolle, dont les fronces retiennent l’étoffe comme une tige et le jeu des rayures vient donner de la tenue.
Un look aussi féminin que rigoureux.
Légende photo : Robe Balenciaga,
L'Officiel 1951- Photo : Pottier.

Graphique
Dans ce modèle, la femme est considérée comme un tableau : son vêtement la dessine, une épure sombre qui la souligne et l'arrondit en même temps.

Image d’une féminité exacerbée par une technique donnant à celle qui porte ce modèle une allure de reine.
Légende photo : Tailleur, Balenciaga Archives Paris,
1940 - Photo : Saad.

Modern'style

La ligne droite ou courbe est la base de la signature Balenciaga. La règle d'or : rien ne doit être laissé dans l'"à peu près".

Par exemple, ce tailleur est construit comme un ensemble de volumes dont chaque millimètre travaille la ligne longue et serrée sur les jambes, douce et arrondie sur les hanches. Dans ce cas, le tailleur se fait presque aussi fluide qu’une robe.
Légende photo : L'Officiel, ensemble de 1955 - Photo Pottier.

Opalescence

Une robe du soir à la ligne majestueuse.
Le décolleté est travaillé comme un plié un peu raide et le corps du tissu tombe en traîne naissante. Le blanc légèrement cassé brille et entoure la femme qui porte ce modèle d'une lumière opalescente. Du grand art !

Légende photo : Balenciaga Archives Paris,
1954 - Photo : Kublin.

Ondine
Longue robe aux broderies en forme de multiples coquillages, qui rappellent les dentelles des mantilles. Ce modèle en fourreau avec effet d’écailles transforme la femme qui le porte en Ondine glamour.
L’effet de rayures est adouci par les volutes du dessin et la rigueur de la ligne par l’arrondi du col.
Légende photo : Robe de dîner Balenciaga,
L'Officiel 1938 - Photo : Laure Albin-Guillot.

Qu’était le style Balenciaga? Ou plutôt que n’était-il pas ? Monsieur Balenciaga refusait le négligé mais plébiscitait la rigueur ; il détestait la provocation mais aimait l’audace ; il abhorrait l’ostentatoire mais revendiquait l’allure.

Son style prônait avant tout l’élégance. Il osait la couleur et s’amusait avec les chapeaux et les multiples détails de finition, car rien ne lui semblait accessoire.

Témoin, cet ample manteau de soirée en faille de soie à col boule s'enroulant comme une cape, qui donne une allure royale. Une des signatures de la maison : l'élégance qui a l'air d'être improvisée et qui est en fait très travaillée.
Légende photo : Balenciaga Archives Paris,
1962 - Photo Kublin.

Volutes
Une allure, une robe, des broderies : la démonstration en image de l’art de l’élégance signé Balenciaga.
Le vêtement est pensé dans son attitude, il vient orner et souligner le corps, sans le dévoiler.
Il est à la fois souple et ultra dessiné.
Légende photo : Robe d'après-midi Balenciaga,
L'Officiel 1938 - Photo Eugène Rubin.

Infante
Balenciaga adorait les manteaux qu’il traitait comme des capes ou des robes.
Influence de l’Espagne et des grands drapés de reines ou des habits religieux.

Témoin, cette longue cape qui tombe en traîne avec sa coiffe comme une auréole.
La silhouette est ourlée par le tombé en arrondi et la femme se cache dans toute sa majesté.

Légende photo :  Balenciaga Archives Paris,
1967- Photo Kublin.

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Les deux tenues ci-dessus n'ont pas manqué de m'évoquer la saga préférée de mon MaxiPirate : elles n'auraient en effet pas juré dans un des épisodes de StarWars !


 
Ce dernier ensemble nous a beaucoup plu pour ses lignes épurées, pour la composition des deux pièces qui font illusion lorsqu'elles sont associées et plus généralement pour l'élégance de sa simplicité (apparente !). 

Cette exposition m'a laissée une impression contrastée : un émerveillement devant la construction des vêtements, la richesse des tissus et des dentelles très belles ; l'exposition met bien en évidence les inspirations espagnoles du couturier (l'imprégnation catholique, le folklore ibérique, la tauromachie...).

En revanche, j'ai regretté une scénographie un peu austère dans un lieu industriel réhabilité qui ne restituait pas de chaleur (dommage pour un couturier espagnol !) ainsi que le peu de modèles présentés (à peine une trentaine !). C'était tellement beau qu'on aurait aimé en voir davantage !

Cela étant, elle m'a donné envie d'en apprendre plus sur ce couturier de génie qu'était Cristobal Balanciaga !